Un vent sec et guerrier
Courbe les argousiers
Et peigne les oyats
Dans les dunes, tout là-bas.
Il dessèche le sable,
Le pousse, imperturbable,
En longues traînées blanchâtres
Comme une poudre d’albâtre
Une mouette rieuse,
Pour une fois silencieuse,
Sur une patte, l’air absente,
Résiste à la tourmente.
Sur le bord de la mer,
Elle guette le moindre ver
Qui pourrait, sans méfiance,
Lui servir de pitance.
Elle songe aux jours passés,
Au mois d’août envolé,
Où un soleil ardent
Se montrait très présent.
Où sont les jours radieux,
Les longs vols silencieux
Au dessus de la plage,
Dans un ciel sans nuages ?
Georges RATEL
Croisilles
lundi 1 octobre 2007
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