Quand semble plus gai le cri du goéland,
Quand, d’un vert plus tendre, se pare l’argousier
Quand les frimas matinaux semblent se raréfier,
A Merlimont, c’est le printemps.
Quand sur le sable, s’ébattent les marmousets,
Quand les jeunes filles revêtent leurs maillots,
Quand, aux campings,
vient l’heure de l’apéro,
A Merlimont, c’est à nouveau l’été
Quand le vent mauvais, de plus en plus, ronchonne,
Quand, le soir, les flots se parent de sang et d’or,
Quand les rues, brusquement, changent de décor,
A Merlimont, voici venir l’automne.
Quand les promeneurs désertent le belvédère,
Quand, des terrasses, les tables sont rentrées,
Quand les mouettes se figent sur leurs pattes gelées
A Merlimont, s’en vient
le vil hiver.